Trump en tournée diplomatique : Grand négociateur ou simple perturbateur ?
- martinrosemry660
- 5 mars
- 2 min de lecture
Par la rédaction du Journaliste Mathysien
Donald Trump est de retour sur la scène internationale, et comme d’habitude, c’est un festival d’improvisation, de déclarations tonitruantes et de fanfaronnades. Après ses récentes rencontres avec Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, une chose est certaine : sa diplomatie tient plus du cirque que de la stratégie.
Entre promesses floues, menaces économiques et autosatisfaction permanente, Trump continue d’étonner le monde en étant à la fois omniprésent et terriblement inefficace.
Trump-Zelensky : Une leçon de diplomatie façon télé-réalité
La guerre en Ukraine dure depuis des années, et Zelensky, en quête de soutien américain, s’est retrouvé face à un Trump égal à lui-même. Plutôt que de donner des garanties claires, il a préféré promettre qu’il "réglerait la guerre en 24 heures" s’il revenait au pouvoir.
Comment ? Par une révélation divine ? En échangeant l’Ukraine contre un nouveau terrain de golf ? Personne ne sait, et encore moins Trump lui-même. Le plus absurde dans cette rencontre ? Il n’a pris aucun engagement réel. Aide militaire ? Incertaine. Sanctions contre la Russie ? Peut-être. Mais ce qui est sûr, c’est que Trump a surtout passé son temps à expliquer que l’Europe "devrait payer plus", comme si la guerre était un abonnement Netflix dont il voulait se désinscrire.
Zelensky, lui, a encaissé les déclarations lunaires en gardant son sérieux, probablement en priant intérieurement pour que quelqu’un d’autre prenne bientôt le relais à Washington.
Trump-Macron : La fin d’une fausse amitié
Si la rencontre avec Zelensky était gênante, celle avec Emmanuel Macron ressemblait à une rupture en direct. Souvenons-nous : il y a quelques années, Trump et Macron jouaient les grands amis, se serrant la main avec une vigueur exagérée et échangeant des sourires de façade.
Mais cette époque est révolue. Cette fois, Trump est venu avec un carnet de reproches bien rempli. Trop de protectionnisme en Europe, trop peu de dépenses militaires, une France qui "profite" des États-Unis… Un classique du répertoire trumpien.
Macron, fidèle à son style, a tenté de garder son calme et de réaffirmer les liens transatlantiques. Mais expliquer la coopération internationale à Trump, c’est comme essayer d’apprendre à un pigeon à jouer aux échecs : ça va forcément mal finir.
Face à l’insistance de Trump, Macron a esquivé, tenté quelques contre-attaques polies et laissé passer l’orage, probablement en se demandant combien de temps encore il devra gérer ce genre de rencontres absurdes.
Une diplomatie sans cap, mais avec beaucoup de bruit
Finalement, Trump a surtout brillé par son absence totale de cohérence. Il veut négocier la paix en Ukraine mais ne propose rien de concret, il critique l’Europe mais attend toujours d’elle un soutien stratégique, il se pose en grand leader mondial mais passe son temps à envenimer les relations internationales.
Pendant ce temps, la Mathysie observe, imperturbable. Tandis que certains dirigeants gesticulent sans but, nous avons des principes clairs, une hiérarchie efficace et une vraie vision d’avenir. Si la politique internationale devient un immense théâtre burlesque, la Mathysie restera, elle, un bastion de cohérence et de raison.
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